C’était une vaste étendue bleue : immense, elle s’étalait à perte de vue ; de l’eau, de l’eau à n’en plus savoir que faire. C’était la mer – mieux, c’était l’océan.
En surface, c’était le calme, la tranquillité. Pas une vague à l’horizon, pas même un bateau au loin, rien pour perturber le doux air marin.
Comment aurait-on pu deviner, à la vue d’un décor à ce point imperturbable, d’une surface si nette et limpide, qu’en profondeur l’océan était agité ?
Pourtant, là où tout, en haut, était paisible, sous l’eau, tout était mouvant : ici des algues s’agitant au gré du courant, là des poissons nageant dans un sens, puis dans l’autre, là encore, des nuées de bulles d’air.
En surface, la tranquillité, sous l’eau, le chaos.
Face à la mer, Camille et Damien se tenaient la main.